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Tirons profit du Net – TIC et éducation au Canada : l’Infobourg
La recommandation 6, qui invite à « introduire des cours de compétences en culture informationnelle aux enseignants et au personnel des écoles », va dans ce sens. Mais les membres du groupe de travail militent en faveur d’une meilleure formation des enseignants (en formation initiale et en formation continue) en matière de traitement de l’information (Information Litteracy Skills).
Lieux communs 06/08/2008
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Citations de Alexis de Tocqueville – Ses 28 citations – Dicocitations ™
Il faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau.
[ De la démocratie en Amérique (1835-1840) ]
Alexis de Tocqueville
Univers netvibes au CDi – suite
Que s’est-il passé ?
La première semaine les élèves ont contourné cette page d’accueil. Certains ont pensé s’être trompé d’icône en se connectant sur internet. « Mais où est google ? » « Je n’ai pas ouvert internet ? ». Pas le temps de répondre que le mot google était tapé dans la barre de recherche ou la barre d’adresse et la page wikipédia déjà ouverte.
La deuxième seamine je prend les devant, dès qu’un élève se connecte je préviens : « Quand tu te connectes, avant de te précipiter sur google, prends le temps d’explorer la page d’accueil ».
Un miracle s’est produit ! j’ai retrouvé des élèves sur une sitographies et entendu son voisin lui dire : « Mais où as tu trouvé cette page? » avant de s’y précipiter à son tour.
J’ai opté pour une deuxième entrée, quand je repère qu’un élève a envie d’aller sur les appareils mais n’a pas réellement un but affirmé, je l’invite à explorer la page. Et là je vois leur curiosité s’éveiller. Si en plus je leur dit que j’ai moi même préparée cet univers en leur intention, la page prend un peu de galon.
Mais ce n’est pas suffisant, un outil auquel il vont s’habituer à force de le rencontrer sur l’écran d’accueil, mais qui n’enlève pas le principal soucis : ont-ils réellement envie de faire cette recherche ?
Il reste à donner le goût de la recherche, avec les 6eme il suffit de leur dire « Tu es un inspecteur de police, il te faut faire une enquête », les yeux s’éclairent alors, les questions et mots clés apparaissent sur les grilles de recherche.
Au jour d’aujourd’hui, je réfléchis à la façon dont je vais sensibliser les enseignants à cet outil. Je l’ai fait connaître par mail, mais je n’ai eu aucun retour; le mettre en page d’accueil des postes de la salle des professeurs ? Est-ce possible? Chacun ouvre sa session personnelle par mot de passe. Est-ce celui des élèves qui intéresse les collègues ?
Le réseau, un autre moyen à étudier, il doit être bientôt remanié.
source de l’image :
Broche, D. (2007). Netvibes morning. Retrouvé Juin 8, 2008, de http://www.flickr.com/photos/danielbroche/2110550550/.
Lieux communs 06/07/2008
Lieux communs 06/05/2008
Lieux communs 06/04/2008
Lieux communs 06/03/2008
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Dans ces conditions, on peut redouter que naisse une culture de l’information alternative, parfois mal vérifiée et incomplète, bruissante de rumeurs, qui développerait son champ d’action sur Internet.
Lieux communs 06/01/2008
Intérêt pour le professeur documentaliste de la carte conceptuelle lors de la veille – II. en tant qu’enseignant
Une utilisation efficace de la technique du Mind Mapping, lors de la veille, peut permettre à l’enseignant qu’est le professeur documentaliste d’optimiser son enseignement et d’initier les élèves à cette prise de notes, active et personnelle :
Tout d’abord qu’entend-on par utilisation efficace ? Et qu’est-ce qu’une « bonne » pratique du Mind Mapping ?
La cartographie conceptuelle possède comme avantage majeur une grande flexibilité : il n’existe pas de carte modèle, chacune est unique et se fonde sur le raisonnement d’un individu et sur ses connaissances propres. D’autre part elle permet, comme nous l’avons vu dans la première partie de cette réflexion, de mettre à plat, et de connecter entre elles des idées issues d’une séance de brainstorming.
Ainsi, la mise en place d’une veille, effectuée avec des élèves (sur la base d’une recherche documentaire, d’un Travail Personnel Encadré par exemple), peut s’appuyer sur une pratique pédagogique utilisant ces deux aspects fondamentaux du Mind Mapping.
On peut imaginer le scénario pédagogique suivant : dans le cadre des TPE, le professeur documentaliste et l’enseignant de discipline interviennent conjointement lors de la première séance qui vise à lancer le projet et surtout à mobiliser des idées sur les thèmes de recherche par les techniques de questionnement du sujet. Le schéma de questionnement, qui est la production traditionnellement attendue [1], peut se faire sous forme de carte conceptuelle. Le résultat n’en sera que plus personnel et mémorisable par l’élève : la forme dessinée de la carte, le choix des couleurs et des symboles permettent une bonne mémorisation grâce à la mémoire visuelle, et par là une plus grande appropriation des idées interconnectées, et ce tout au long de son travail.
Lors de la seconde séance, visant à cerner le sujet par des mots-clefs, recueillir des données et sélectionner des ressources documentaires pertinentes, le travail peut également aboutir à la production de cartes conceptuelles. La première carte peut être « prolongée » par de nouvelles arborescences, ou une nouvelle carte peut être élaborée. Cette fois-ci, on demande de la part de l’élève davantage d’autonomie, puisque la carte n’est plus issue d’un brainstorming collectif ; néanmoins le professeur documentaliste est toujours là si l’élève bute sur une difficulté.
Bien entendu le travail ne se limite pas à la conception d’une carte, il n’est qu’une étape préliminaire à la recherche documentaire, mais par son intérêt pour la veille, il peut être un excellent outil de conceptualisation du travail, qui a toute sa place dans un carnet de bord de TPE.
A l’heure de la didactisation des savoirs info-documentaires [2], il s’agit d’utiliser des outils attractifs et efficaces. L’usage du Mind Mapping, fort de sa flexibilité, de sa bonne visualisation et par là-même de sa bonne mémorisation, peut s’avérer très enrichissant pour la veille. La pratique du Mind Mapping est à la portée de chacun : elle ne nécessite pas obligatoirement l’utilisation d’un logiciel et sa création se base sur la réflexion propre à chacun. Ainsi, le professeur documentaliste forme les élèves à la recherche documentaire et leur apprend simultanément un mode de questionnement qui pourra leur servir tout au long de leur scolarité.
NOTES :
[1] elle est par exemple mentionnée dans « Travaux croisés, personnels, encadrés… et les autres », un document élaboré par la Fadben pour la revue Mediadoc de septembre 2000 et sur lequel le présent scénario se base.
[2] cf. “les savoirs scolaires en information-documentation” par I. Ballarini-Santonocito, A. Serres, P. Duplessis. Fadben 2007
[photo : « impossible colors » par edo40ode. URL (FlickR) : http://www.flickr.com/photos/27986036@N00/192579706/in/set-72157600339084174/]

