Le memex : travail élève et compte rendu

 Je me propose de publier ici la production élève et le compte rendu de la séquence sur le lien hypertexte, lecture-écriture informationnelle. Une séquence malheureusement tronquée par les aléas des emplois du temps qui m’ont contraints à  repenser pour 3 heures ce que j’avais envisagé pour 5. Suite à la première séance où les élèves avaient un travail d’écriture d’un portrait incluant quelques liens, je leur ai demandé, la deuxième heure, d’écrire un article informatif sur le memex. La troisième heures a été consacrée à la rédaction d’un article commun à partir d’un pad pour lequel ils avaient pour consigne de ne communiquer que par l’intermédiaire du chat. Ce qu’ils ont fait avec sérieux.

Je trouve intéressante leur stratégie de travail. Ils ont fait le choix d’importer leurs textes, dans lesquels ils sont aller ensuite puiser des contenus pour leur production finale. Il est sans doute important de préciser ici qu’il s’agissait d’un groupe  d’élèves dont le niveau semble homogène. Il serait sans doute pertinent de reproduire ce contexte de travail pour un groupe hétérogène afin de voir si la stratégie serait la même. Quoi qu’il en soi, pour le peu de temps que j’ai pu consacrer à cette séquence, je trouve le résultat, ci-dessous, très encourageant :

« Le memex est un ordinateur analogique fictif, imaginé par le scientifique Vannevar Bush. Il est le précurseur des premiers ordinateurs personnels qui seront développés à partir des années 1970. Il fut décrit pour la première fois dans un article paru en 1945, intitulé « As we may think ». Le nom est la contraction du mot anglais « memory extender » qui signifie « gonfleur de mémoire ». Le memex ne ressemble pas à un ordinateur d’aujourd’hui, il est conçu à partir de plusieurs appareils électroniques ( caméra …). La machine est une combinaison d’éléments électromécaniques, de caméras et de microfilms, intégré dans un bureau. A l’époque, il était très lent, c’est un système qui préfigure les liens hypertextes. »

Cependant, je note, au sujet des hyperliens, que la tendance que j’avais observé lors de la première séance, le choix d’images et de pages de « Wikipédia », se confirme. Sur ce texte qui comporte 4 liens, 3 renvoient vers « Wikipédia » et un vers une image. Il est vrai que, par manque de temps, nous n’avons pas pu travailler comme je le souhaitais sur le choix des liens hypertextes. Ce qui semble aussi pouvoir traduire ce que sont les pratiques spontanées de nos élèves. L’examen mériterait d’être approfondi.

Quoi qu’il en soit je suppose tout à fait pertinent ce travail de lecture-écriture hypertextuelle. C’est de toute évidence une situation pédagogique qui conduit nos élèves à réfléchir sur le sens de leurs pratiques avant de leur proposer d’en construire de nouvelles. En cela, le lien hypertexte est manifestement un objet « translittératique » à explorer, en ce qu’il permet une re-lecture et une ré-écriture fondées sur une distanciation-appropriation, chez l’élève, entre le texte et le dispositif technique.

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